Ajouté le 27 sept. 2007
« Mes couleurs et mes formes, je les veux libres,
en mouvement. Qu’elles s’enlacent, se séparent,
se combattent où s’unissent, mais qu’elles restent
en liberté. »
Robert Bodson ne s’en cache pas : il est entré par effraction dans le monde de la peinture, en 1996, avec une première grande exposition à la mairie de Clermont de l’Oise. Jusqu’alors, ce publicitaire s’était contenté de peindre pour lui. Le succès rencontré l’encourage à persévérer.
Au bout de quelques années de travail acharné, il trouve enfin sa vérité, son nombre d’or : libéré des entraves du figuratif, débarrassé des normes académiques, il rejoint la grande famille des peintres abstraits.
Sa peinture puise à la source de l’inconscient, laissant au pinceau ou au couteau le soin d’exprimer cet inconscient sans passer par la censure de la raison, dans un jaillissement de couleurs et de lumière. Une peinture qui évoque la puissance d’un volcan, selon Anne Scherechevsky, journaliste : « Comme un volcan, Bodson a tout craché sur la toile : le feu, la lave, la terre, la mer et les cailloux, dans un grondement sourd, inquiétant et joyeux à la fois, où l’énergie l’emporte sur la colère et le feu d’artifice sur la désolation. Diantre! On est content que cet homme-là ait choisi le couteau à peindre plutôt que le couteau entre les dents! »
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